lundi 4 avril 2011

Le coupeur de roseaux – Junichirô Tanizaki


Lors d’une promenade, un homme s’arrête pour observer la Lune et rencontre un autre homme. Celui-ci lui offre du saké, puis lui raconte une histoire, celle de la belle O-Yû et d’un triangle amoureux.

Pour le résumé, j’ai un peu galéré, pardonnez-moi, mais déjà, on ne connait à aucun moment le nom des deux hommes, et ensuite, c’est assez dur de résumer ce livre sans faire de spoiler.
Même si je ne l’ai pas du tout aimé, c’est pas une raison pour tout raconter !

Ce livre est écrit par un écrivain Japonais très connu là-bas (d’après mon libraire), personnellement je n’avais jamais entendu son nom, et je me suis que comme ce livre est très court (120 pages écrit gros), ce serait un bon moyen de le découvrir, voir son style d’écriture, pour peut-être me plonger dans d’autres de ses œuvres.

Au niveau du style donc, je me suis ennuyée comme rarement en lisant un livre ! Déjà, environ 70 pages sur les 120, sont en fait une description de la ballade du monsieur, avec pleins de données géographiques et historiques, elles pourraient être intéressantes, mais elles sont balancées si abruptement qu’elles en deviennent rébarbatives. Tanizaki liste tout les monuments et routes en les saupoudrant de poèmes obscures, apparemment très connus, mais là encore, pas par moi. Bref, cette première partie est à réserver aux personnes pouvant comprendre les références, c’est plus un guide de voyage qu’autre chose.

Ensuite la partie un peu plus “roman”, le monsieur arrive lui propose du saké et lui raconte une histoire. L’histoire elle-même m’a profondément ennuyée également.
O-Yû est un personnage exécrable et sans aucune profondeur, je ne comprends absolument pourquoi dans l’histoire elle est tant aimée ! Elle est orgueilleuse, immature, moqueuse, mais par contre elle est très belle. Désolée, mais pour moi ça ne suffit pas à justifier que l’on fasse tout pour elle et qu’elle estime cela normal !
Je n’ai pas non plus aimé les autres personnages, qui sont incapables de réfléchir et voir ce qui cloche chez cette fille qui est estimé comme une princesse simplement parce qu’elle est belle, même si elle ne sait absolument rien faire.
Le triangle amoureux dont je parle dans mon résumé, est aussi palpitant que Edouard-Bella-Jacob, c’est à dire pas beaucoup, on connait la situation de départ et il est très facile de comprendre comment ça va se terminer.

En bref, même s’il est court, ce livre est long à lire, à cause d’un style d’écriture aussi mouvementé qu’un guide de voyage, et d’une histoire extrêmement ennuyeuse et banale. Je n’ai pas l’intention de lire d’autres livres de cet auteur pour lui donner une seconde chance !

Je tiens à être honnête, avant de l’acheter j’ai fait un tour sur Internet, et ce livre avait de très bonnes critiques, il semblerait que moi je sois passé à côté.

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